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Le monument aux combattants musulmans

Mémorial musulman

Mémorial musulman

En1926, le sultan du Maroc Moulay Youssef se rend en visite à Verdun deux jours après l’inauguration de la Grande Mosquée de Paris, le 18 juillet. Il se recueille sur les tombes des sept soldats inconnus reposant au cimetière du faubourg Pavé, (le huitième avait été choisi pour reposer sous l’arc de Triomphe à Paris). La volonté du sultan est de créer un monument ou une mosquée sur les Hauts Lieux de la Bataille afin d’honorer les combattants musulmans sur les lieux mêmes des combats. Le projet sera repoussé et finalement ne verra pas le jour, de son vivant.

En 2006, le Président de la République Jacques Chirac, en compagnie de Dalil Boubakeur, recteur de l’institut musulman de la Grande Mosquée de Paris, a inauguré le monument "Aux soldats musulmans morts pour la France" situé à proximité du carré musulman. "Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France", a déclaré le chef de l'Etat à Douaumont, en présence d’Hamlaoui Mecachera, ministre des anciens Combattants, précisant que des hommes de "toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions", "toutes les provinces" et de "toutes les origines" ont participé à la bataille."L'armée de Verdun, c'était l'armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C'était la France, dans sa diversité", a  souligné Jacques Chirac. Pour Dali Boubakeur, « c’est là que l’islam de France est né ».«  Il a pris racine dans les plaines labourées de Verdun, Douaumont, Fleury, où les tirailleurs algériens, sénégalais et les tabors marocains ont défendu dans les tourments la France ». Le monument présente une koubba (coupole) en son centre et un déambulatoire.